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Rym Momtaz Miss Algrie

Rym Momtaz Miss Algérie – La dernière Miss Algérienne remonte à dix ans. Mais depuis vendredi soir, c’est Rym Amari, 19 ans, qui attise une nouvelle fois les flammes. Cet étudiant de première année spécialisé en chimie n’a rien fait de mal. Emotions explosives, humour spontané et propos émouvants… Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la salle de l’hôtel Méridien d’Oran, et elle leur a donné tout ce qu’elle avait.

Elle a été choisie parmi un groupe de vingt candidats par un jury de stars composé de Geneviève de Fontenay, Sman et Bahia Rachedi. Tout le monde était encouragé à défiler dans la tenue dans laquelle il se sentait le plus à l’aise, qu’il s’agisse d’un ensemble quatre saisons, d’un ensemble urbain ou d’une tenue de sport.

Une femme algérienne du passé

Le tournoi s’est terminé en 2003 après le décès de son initiateur. Cheradi Hamdad a proposé d’organiser une élection de Miss Algérie dans les années 1990, alors que l’Algérie était en pleine guerre civile. Fayçal Hamdad, son fils, est revenu dans l’entreprise familiale après dix ans d’absence afin de la moderniser. La récemment couronnée Miss Algérie a raté la date limite d’inscription et ne peut donc pas participer au concours international. Miss Univers aura lieu le 9 novembre à Moscou, en Russie, et les organisateurs sont certains de pouvoir rattraper le temps perdu.

Rym Amari (en arabe), reine de beauté, journaliste et animatrice de télévision algérienne, est née le 19 mars 1994. En 2013, elle a été nommée Miss Algérie et meilleur mannequin d’Afrique. Alors qu’elle est encore étudiante en géophysique, Rym a débuté sa carrière de journaliste et présentatrice du journal télévisé à Echorouk News en 2015. En 2019, vous pourrez la retrouver au JT de 19h sur Canal Algérie. Elle fait la couverture de Paris Match Afrique de janvier 2018.

Biographie

Dix ans après la fin du règne de Nesrine Melbani, Miss Algérie 2013 était couronnée. Son choix a été qualifié de « trop européen » par certains sur Internet. Elle a pris son poste actuel de présentatrice du journal de 19 heures d’Echorouk News en juin 2016. En août prochain, elle sera de retour définitivement à Canal Algérie. En 2022, elle s’installera enfin et se mariera.

Le paysage médiatique algérien a désormais une tête humaine. Tout neuf? En fait non. Miss Algérie 2013, Rym Amari, est désormais un nom connu. En revanche, elle préfère être entendue que vue dans son rôle actuel d’animatrice de l’émission de 19 heures d’Echorouk News TV. L’Algérie, qui abrite une pléthore de chaînes de télévision (cinq réseaux publics, dix chaînes câblées et dix chaînes Web) et un casting de personnages hauts en couleur parlant arabe et français depuis les antennes des toits.

Cependant, nous admettons volontiers que nous ne reconnaissons qu’une poignée de visages dans la rue, sans parler de leurs noms. Compte tenu du grand nombre de chaînes et de l’utilisation intensive des satellites, c’est un exercice difficile. Rima Karaki du Liban, Mona El-Shazly d’Égypte, Laurence Ferrari de France et Azadeh Namdari d’Iran ne sont que quelques-unes des internationales qui me viennent à l’esprit.

Pour entendre les noms d’une quelconque femme algérienne, il faut se rendre dans de vieux cafés mauriciens, mais ces noms appartiennent au passé. Des voix féminines de l’époque où il n’existait qu’une seule chaîne de télévision, la chaîne officielle et étatique, comme Lela en 1977, Fadila et Nacira dans les années 1980 ou encore Chafia dans les années 1990, sont revenues.

Ces femmes ne sont pas des hôtes JT. «Elles étaient belles, joliment maquillées et habillées, elles nous donnaient envie de rêver. Ils imitaient l’apparence de nos parentes féminines. Même s’ils devaient se faufiler à travers l’étroit écran, ils n’en étaient pas moins des visiteurs bienvenus. Hamid, sexagénaire du centre d’Alger, crachotant, crie : “Pardi, bien sûr que je suis nostalgique !” en tirant une cigarette sur une table basse ambrée. Je n’ai pas envie de manger aujourd’hui, alors j’écoute juste la radio.

De nombreux progrès ont été réalisés depuis la décennie terroriste. Une vague religieuse a frappé les entreprises publiques et privées. Les opinions conservatrices seront ouvertement exprimées si la moralité et les tabous exigent le silence. Par conséquent, de nombreuses présentatrices de journaux portent un couvre-chef lorsqu’elles couvrent un tel événement.

L’Omanais Djamel, qui part au Canada pour terminer ses études de commerce, a fait remarquer qu'”avant, on censurait les baisers dans les films, aujourd’hui, on censurait les bouches”. Hamid affirme que même si les écrans sont devenus des miroirs d’alouette, “un certain nombre de ces oiseaux se perchent encore sur les mosquées”.

Les informations nationales sont retirées des ondes pendant l’heure de la prière pour le rappeler au public. Vous vous distrayez en regardant un match de football en direct ? Ce n’est pas la norme. Ce n’est pas grave. Rym confie : « Je suis calme et timide ; J’avais peur de devenir célèbre, même avec les encouragements de mes parents.

Rym Momtaz Miss Algérie

Dans l’Algérie que dépeint Rym Amari (2013), porter un vêtement de dessus à la plage est devenu la norme plutôt que l’exception. Il mesure 6 pieds et 8 pouces, avec un visage large et une paire d’énormes yeux noirs qui trahissent son jeune âge (19 ans). L’étudiante en physique et en exercice qui se proclame “Je suis votre Miss Algérie !

Dans les années qui suivent, elle devient ambassadrice de diverses associations caritatives comme El-Hissène et Charité, travaillant auprès des membres les plus marginalisés de la société et apparaissant fréquemment à la télévision et à la radio pour rappeler que « l’extérieur compte, mais l’intérieur ne compte que ». autant, sinon plus. » Lorsqu’elle dit : « Mamie qui ne prend pas la tête parce qu’elle l’a sur les épaules », elle paraphrase une amie, et elle veut communiquer l’idée que, comme beaucoup d’élues, attractivité physique et intelligence ne s’excluent pas mutuellement.

Elle rencontre Geneviève de Fontenay, élue en décembre 2013 meilleur mannequin d’Afrique, et qui exprime plus tard sa tristesse car, en tant qu’amatrice en Algérie, elle n’a pas pu concourir au concours Miss Monde. Ses yeux s’écarquillent chaque fois qu’elle se trouve dans une salle de cinéma, tant dans son pays qu’à l’étranger, mais elle les évite quand même.

A 23 ans, elle devient la plus jeune présentatrice du journal télé algérien avec un enfant en route…

Le parcours, y compris toutes les plates-formes et plateaux, a été méticuleusement planifié. Lors d’un passage sur Echorouk TV, Rym Amari propose d’animer une émission d’humour. Pendant le mois sacré du Ramadan, lorsque les musulmans jeûnent de nourriture, de boisson et d’activité sexuelle, cette chaîne généraliste gagne beaucoup de téléspectateurs en Algérie.

La tolérance des téléspectateurs et l’idéologie partisane fonctionnent bien ensemble, et c’est la sauce secrète. Son slogan, « La télévision pour toute la famille », peut être lu au propre comme au figuré comme « plus ouvert » ou « plus fermé ». Alors pourquoi pas un mannequin, puisque c’est ce qu’on fait presque toujours pour occuper le temps des enfants ? Rym décline gracieusement l’offre et propose à la place de publier l’introduction de la revue.

Un an plus tard, en plein jeûne, elle reçoit l’antenne francophone de 19 heures pour regarder Echorouk News TV, la chaîne d’information en continu du groupe. Bien qu’elle soit étudiante à plein temps à l’Université des Sciences et Technologies de Bab Ezzouar, dans la banlieue de la capitale, elle est devenue à l’âge de 23 ans la plus jeune présentatrice de journal télévisé algérien. Elle envisage d’y poursuivre un master en ingénierie des réservoirs afin de devenir un jour une autorité en matière d’or noir.

Le souffleur ne peut s’empêcher de la remarquer tout de suite. Il porte une blouse de laboratoire et un gilet boutonné brillant pour couvrir ses épaules et ses coudes nus. Elle est très belle et elle a toujours confiance en elle. Le 10 décembre par exemple, elle se mettra à quatre pattes en prévision de la soirée de présentation du nouveau bloc de programmation sur Echorouk TV.

Oh, c’est une bombe qui ne tue personne ; un changement si radical par rapport à l’ordinaire. Nassim, un jeune vendeur d’antennes paraboles dans la ville algérienne de Bouzaréah, clame : “On explose, mais dans la joie”. Elle est à la fois timide et intrépide ; sérieux et drôle; patient et plein de faute; elle s’est formée à la danse classique et à la gymnastique ; et son passe-temps actuel est la plongée sous-marine. Elle n’a donc pas peur des extrêmes en profondeur ou en altitude.

Elle a déclaré qu’elle aimerait poursuivre ses études et peut-être même ses voyages (on l’a vue lire Paulo Coelho en anglais), mais elle a également juré de toujours retourner dans son propre pays. Pour elle et pour le reste des “elles” aussi. L’Algérie du futur “ne se fera pas sans les femmes”, estime-t-elle. Elle ne se maquille presque jamais, et dans les rares occasions où elle le fait, c’est pour célébrer les fêtes nationales comme le Jour de l’Indépendance (5 juillet) en arborant les traditionnels rouge, blanc et bleu.

Et c’est ce qu’elle souhaite faire entendre à 19 heures lorsqu’elle diffuse les premières images d’actualité de la journée ou qu’elle grille le visiteur spécial du jour. Il y a beaucoup de débats sur les questions d’État, d’économie, de culture et d’ordre social. Rym Amari espère incarner la libération des femmes, pour laquelle elles se sont battues et obtenues.

Dans sa critique de la candidate, la jeune mère Salima déclare : “Pas vraiment représentative du jury ; certainement une fille de bonne famille ; mais jolie comme une page de magazine sur papier glacé.” Le Polynésien Djamel a répondu : “C’est ce qu’il vous faut, une Miss tirée à quatre épingles.” En même temps, l’hôtesse tente de s’imposer devant et derrière la caméra sans recourir aux stéréotypes ni aux parodies.

Elle ne se maquille qu’occasionnellement, mais quand elle le fait, elle célèbre le 4 juillet en enfilant un ensemble patriotique vert, blanc et rouge en l’honneur de la liberté du pays. Elle est consciente du fait que certaines personnes, lorsqu’elles regardent à l’intérieur, dévalorisent, excluent, négligent ou déforment les femmes de toutes les manières possibles. Elle croit que l’Algérien est en train d’être racheté par elle.

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Martina Birk

Update: 2024-02-04